Henri

Mercredi 5 août 3 05 /08 /Août 06:40

Henri

Au home, le matin à 7 heures, on passe dans les chambres des pensionnaires à qui il faut donner des médicaments ou des soins ou qui ont besoin d’aide pour se lever et s’habiller. On commence par les cas difficiles pour lesquels il faut être deux et on s’occupe ensuite de ceux pour lesquels on peut faire le travail tout seul. L’infirmière prend ceux qui ont besoin de soins médicaux pendant que je passe pour m’occuper de ceux à qui il faut simplement distribuer des médicaments ou donner un petit coup de main pour sortir du lit ou s’habiller.
Henri n’était pas sur la liste de ceux qu’il fallait aider mais la porte de sa chambre était grande ouverte et il m’appelle quand je passe. Il me demande : « Monsieur, est-ce que vous pourriez m’aider à me laver et à m’habiller parce que avec mon arthrose, je n’arrive pas à atteindre mes pieds et je ne pourrai pas me laver le dos non plus». Je lui dis qu’il n’est pas sur ma liste et que je dois en parler à l’infirmière. Il me demande de ne pas en parler à l’infirmière en me disant que c’est une garce qui ne l’aime pas. Je lui réponds que, dans ce cas, je n’aurai pas le temps de le laver avant le petit-déjeuner mais que j’aurais un peu de temps après s’il le faut. Il me demande alors de l’aider à passer son peignoir pour ne pas aller au réfectoire en pyjama. C’est ce que je fais. Mais, je signale quand même à l’infirmière que le monsieur n’arrive pas à s’habiller à cause d’une crise d’arthrose. Elle me répond : « c’est un simulateur, il essaie avec toi parce que tu es nouveau mais si tu te laisses faire, tu l’auras toujours sur le dos ».
Au réfectoire, le pauvre se fait engueuler par la directrice parce qu’il n’est pas encore habillé. Je trouve que c’est limite la façon dont on s’occupe des vieux dans les homes. Ca me fait pitié de voir Henri qui se fait gronder devant tout le monde comme un gamin. J’imagine comment on a dû traiter mon pauvre Granpa dans cet établissement.
Après le petit-déjeuner, je passe dans la chambre d’Henri. Il est déjà en train de se laver. Je lui demande si ça va mieux son arthrose et s’il pourra s’habiller tout seul. Il me répond que non mais qu’il ne me retiendra pas longtemps car il n’aura besoin de moi que pour le laver derrière le dos et lui laver les pieds. Il pourra se débrouiller pour le reste.
Je l’aide à enlever la veste de son pyjama et commence à lui savonner le dos. L’eau savonneuse coule et mouille le pantalon du pyjama. Je m’en excuse et je lui explique que je n’ai pas l’habitude, que je lavais mon Granpa mais que je n’avais pas ce problème parce que je le lavais entièrement et qu’il n’avait plus son pantalon quand je lui lavais le dos. Il me répond qu’il le gardait pour ne pas me gêner mais qu’il pouvait aussi l’enlever si j’avais plus facile. Je lui dis alors qui si ça ne le dérange pas de se déshabiller devant moi, ce sera aussi facile et que j’irai aussi vite de le laver entièrement. J’ajoute : « je vous laisserai faire pour les parties intimes si vous préférez ». Il me répond : « comme vous voulez ».
Il baisse son pantalon puis s’assied pour enlever le bas en me faisant remarquer qu’il n’arrive pas avec ses mains au niveau de ses pieds : « Vous voyez, je n’arrive même pas à enlever mon pantalon ». Je lui dis que ce n’est pas grave, que je vais le lui enlever. Je me mets à genoux devant lui pour enlever son pantalon. Mes yeux son juste à la hauteur de son sexe. Je vois qu’il gonfle légèrement.